Le Mouvement des Cursillos est un mouvement de l’Église catholique romaine. Il s’étend dans plus de 60 pays autour du monde. Le but en est un d’évangélisation : travailler à la conversion d’individus afin de transformer les milieux. Mais « pour convertir quelqu’un, il faut d’abord capter son cœur, ensuite illuminer son esprit et, enfin, aimanter sa volonté. Ce sera le parcours psychopédagogique de notre Cursillo. » [i] Les origines Ses origines se situent dans l’île de Majorque dans l’Espagne franquiste des années 40. Il s’agissait alors de donner des petits cours (cursillos) aux responsables qui accompagnaient les pèlerins sur le chemin de Compostelle. La formule des cursillos connut plusieurs changements et en 1949, sous la direction d’Eduardo Bonnin, le Cursillo prit la forme des trois jours qu’on lui connait aujourd’hui. La fin de semaine Le Cursillo est basé sur la fin de semaine de deux ou trois jours, selon les endroits, pendant laquelle la personne se familiarise avec les principes du Mouvement et vit une expérience spirituelle basée sur la rencontre avec soi-même, avec les autres et avec Jésus. Par exemple, la notion du trépied formé par l’étude, la prière et l’action est une fondation solide sur laquelle bâtir sa vie de chrétien comme apôtre. La pastorale qui y est vécue en est une d’évangélisation qui permet « d’exciter la faim de Dieu plutôt que de chercher à la rassasier »[ii] par une prédication de conversion qui favorise la forme de témoignages vécus. En effet, la conversion du cœur et de la vie sont des aspects primordiaux de la vie chrétienne qui doivent être réalisés individuellement et communautairement. Les noyaux de chrétiens Le but est donc de former des noyaux de chrétiens qui seront des ferments d’évangile dans leurs milieux. Sur les noyaux de chrétiens Jean-Paul II, lors de l’Ultreya nationale d’Italie, le 24 novembre 1990, disait ceci : « Voilà votre rôle dans l’Église : créer des noyaux de croyants qui portent le message du salut de tous côtés, en faisant valoir le poids de votre opinion non pas par l’imposition mais par la force de votre témoignage »[iii]. Les personnes qui ont vécu leur fin de semaine peuvent ensuite se réunir avec les cursillistes de leur milieu pour former des rencontres de groupe où se vit « un partage (…) entre amis, sur ses contacts avec Dieu, sa recherche spirituelle et son activité apostolique »[iv]. Une autre forme de rencontre est l’Ultreya, mot qui servait de salutation aux pèlerins de Compostelle et qui signifie « En avant! ». Le Cursillo et la paroisse À la paroisse Sainte-Famille, ce noyau de chrétiens forme le groupe Jean-Paul II. En raison de la pandémie, les rencontres n’ont pas eu lieu, mais on espère pouvoir les redémarrer bientôt. Avec ou sans rencontres, les cursillistes du groupe sont impliqués à divers niveaux comme intendants dans la paroisse. La paroisse est le lieu de rencontre du CA Ontario-Sud et l’hôte de plusieurs ressourcements parfois offerts à la communauté cursilliste et parfois ouverts à toute la communauté paroissiale. [i] Mouvement des Cursillos francophones du Canada. Références IDÉES FONDAMENTALES DU MOUVEMENT DES CURSILLOS, Mouvement des Cursillos Francophones du Canada, 1995, 2e édition. Mouvement des Cursillos francophones du Canada, https://www.cursillos.ca/indexfr.php |