Dans l'amour de Dieu son Père, Jésus-Christ est venu guérir toute la personne humaine, âme et corps. Il continue de manifester sa fidélité, sa compassion et sa solidarité envers les malades: « Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies. » (CEC: 1505) Comme le dit saint Jacques: « L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. » (Jacques 5: 14- 15). Le sacrement de l'onction des malades confère une grâce spéciale du Saint-Esprit aux chrétiens qui souffrent d'une maladie grave, et non seulement aux fidèles qui sont sur le point de mourir (CEC: 1514).
Questions fréquemment posées
1. Que croient les catholiques au sujet du sacrement de l'onction des malades?
En solidarité avec les malades, l'Église croit et confesse « la présence vivifiante du Christ, médecin des âmes et des corps. » dans cette «onction sainte» (CEC: 1509; 1511). « Même les prières les plus intenses n’obtiennent toutefois pas la guérison de toutes les maladies. » (CEC: 1508) Les actions liturgiques signifient quelle grâce le sacrement confère aux malades: (i.) don de l'Esprit Saint qui accorde la force et qui renouvelle la confiance et la foi en Dieu, spécialement contre les tentations du malin; (ii.) union avec le Christ dans sa souffrance rédemptrice et sa mort; (iii.) restauration de la santé si c’est propice à leur salut; (iv.) grâce ecclésiale sanctifiant l'Église sur terre; (v.) sacramentum exeuntium qui complète toutes les onctions saintes ayant jalonné toute la vie chrétienne, et qui prépare l’ultime passage de ceux qui sont sur le point de quitter cette vie.
Le sacrement est liée à l'absolution divine par l'Église: lorsqu’elle est administrée par le prêtre, l'onction a des effets de «pardon des péchés, si le malade n'a pu l'obtenir par le sacrement de Pénitence ».
(CEC: 1520-1523; 1532)
2. Le sacrement est-il appelé les «derniers sacrements» ou « l’extrême onction »
Non. L'Église croit et enseigne que ce sacrement n’est pas seulement le sacrement de ceux qui se trouvent à toute extrémité, mais aussi pour les fidèles, y compris les enfants atteignant l'âge de raison, qui « commencent à être en danger de mort à cause de la maladie par suite d’affaiblissement physique ou de vieillesse » (CEC: 1514)
3. Peut-on recevoir ce sacrement plus d'une fois?
Oui, et à la discrétion du prêtre. (Cf. CEC: 1515) Une personne peut demander à un prêtre de lui conférer à nouveau le sacrement, en toute situation de maladie grave, que la situation persiste, se répète, s'aggrave ou qu'elle se soit développée récemment, et ainsi de suite.
4. Qui doit conférer le sacrement?
Un prêtre catholique romain doit conférer le sacrement.
5. Quels gestes physiques pose-t-on en administrant ce sacrement?
Les « prêtres de l'Église » - en silence – imposent les mains aux malades; ils prient sur eux dans la foi aimante de l'Église, dans l'espoir que le Saint-Esprit vienne et agisse; ils leur donnent ensuite l’onction avec de l'huile sainte. (CEC: 1519).
6. L'Église donne-t-elle parfois l’onction à quelqu'un qui est déjà mort?
Non. Les sacrements sont destinés aux vivants. L'Église se soucie profondément des personnes qui sont présentes à la mort d'un être cher ainsi que de la famille de nos fidèles décédés. Veuillez communiquer avec votre curé ou diacre ou assistant laïque si vous souhaitez recevoir un accompagnement pastoral et les prières de votre famille paroissiale.
7. Que dois-je faire pour avoir accès au sacrement?
Les pratiques actuelles dans les hôpitaux de l'Ontario font en sorte qu'il incombe au patient ou à sa famille de déclarer l'appartenance religieuse du patient lors de son admission. Pour que le sacrement soit organisé, il est absolument essentiel que vous ou votre famille immédiate informiez l'administration de l'hôpital (par exemple, une infirmière ou un médecin) ou l'aumônerie de l'hôpital.
C’est un prêtre catholique romain qui doit conférer le sacrement. .
Assurez-vous que votre paroisse est au courant que vous souhaitez recevoir le sacrement. Si vous ne fréquentez pas une paroisse actuellement, téléphonez à l'une de nos nombreuses familles paroissiales pour discuter de votre situation.
8. Les enfants devraient-ils recevoir ce sacrement?
Lorsqu'un enfant baptisé est en danger de mort, il peut être confirmé et célébrer la première communion au moment où un prêtre de l’Église lui donne l’onction.
Ressources
Les ressources suivantes vous fourniront de plus amples renseignements au sujet de l’onction des malades :