Journée des pauvres-Dilexit te

Dimanche 16 novembre 2025

Dans son message pour le Jubilé des Pauvres, le pape Léon rappelle que l’espérance chrétienne est une force qui naît de la foi et se manifeste pleinement dans la charité. 

Voici quelques points saillants du message du Pape :

• Sans charité, il n’y a ni foi véritable ni espérance durable : « Celui qui manque de charité […] non seulement manque de foi et d’espérance, mais enlève l’espérance à son prochain »
• Les pauvres ne sont pas une distraction pour l’Église, ils sont nos frères et sœurs les plus aimés, car chacun d’eux, par son existence et aussi par les paroles et la sagesse dont il est porteur, nous invite à toucher du doigt la vérité de l’Évangile. » Nous sommes invités à placer les pauvres au cœur de l’action pastorale comme « sujets créatifs ».
• Les chrétiens doivent reconnaître les pauvres non pas comme des objets de charité, mais comme des protagonistes de l'espérance.
• La plus grande pauvreté est de ne pas connaître Dieu ; la véritable richesse réside dans une relation vivante avec Lui.
• Face à la précarité et à l’exclusion, le pauvre devient témoin d’une espérance authentique, car il se fie à Dieu et non aux biens matériels. Dépourvu des richesses terrestres, le pauvre place sa confiance en Dieu.

Inscrite dans l’année jubilaire, cette journée est présentée comme un appel à la conversion personnelle et collective : « Lorsque la Porte Sainte sera fermée, nous devrons garder et transmettre les dons divins reçus tout au long de l’année. »

On se rappelle que la première exhortation apostolique du pape Léon XIV, Dilexi te, porte sur « l’amour de Dieu pour les personnes les plus vulnérabilisées et marginalisées de notre société ». Le titre (« Je t’ai aimé ») est tiré des paroles de Jésus dans l’Apocalypse 3:9.

L’exhortation a été publiée le jour de la fête de saint François d’Assise et transmet la leçon que saint François a apprise personnellement et incarnée : l’amour préférentiel pour les personnes marginalisées peut renouveler à la fois l’Église et la société.

Le pape exhorte ainsi le monde à changer de regard : les pauvres ne doivent pas être considérés comme de simples bénéficiaires passifs de l’action pastorale, mais comme des acteurs capables de proposer des voies nouvelles pour faire vivre l’Évangile aujourd’hui. « Ils ne sont pas des objets de pastorale, mais des sujets créatifs ». Cherchons à nous laisser évangéliser par eux.